Plus de quarante personnes sont mortes vendredi 24 février au Yémen dans des attaques distinctes. Huit soldats ont été tués dans un attentat-suicide dans le sud du pays et trente-cinq rebelles et combattants tribaux ont trouvé la mort dans des combats plus au nord, selon des sources de sécurité et un responsable local.

Les affrontements se sont déroulés dans la province centrale de Baïda, entre des membres de tribus progouvernementales et des rebelles chiites houthistes.

Conflit entre forces gouvernementales et rebelles houthistes

L’attentat s’est produit à l’entrée du Camp Najda à Zinjibar, chef-lieu de la province d’Abyane, ont précisé des sources de sécurité sous le couvert de l’anonymat. Le véhicule, une camionnette tout-terrain, était chargé de bois de chauffage pour donner l’impression d’être un camion de livraison, selon ces sources.

L’attentat n’a pas été revendiqué, mais par le passé Al-Qaida a déjà fait usage de cette méthode contre des militaires dans cette région. Al-Qaida et l’organisation djihadiste Etat islamique ont profité de l’instabilité au Yémen, théâtre d’un conflit opposant les rebelles houthistes au gouvernement, pour renforcer leur présence dans le sud et le sud-est du pays.