Climat : la France débloque des fonds pour attirer des chercheurs étrangers
Climat : la France débloque des fonds pour attirer des chercheurs étrangers
Le Monde.fr avec AFP
Après le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris, le gouvernement français investit 30 millions d’euros dans un programme pour lutter contre le changement climatique.
Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. | JEAN-CLAUDE COUTAUSSE/FRENCH-POLITICS POUR "LE MONDE"
Deux semaines après l’invitation lancée par le président Emmanuel Macron aux étrangers de venir travailler en France sur le climat, la France débloque 30 millions d’euros pour attirer des chercheurs.
« Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, et Louis Schweitzer, commissaire général à l’investissement, ont décidé de mettre en place un programme prioritaire de recherche sur la lutte contre le changement climatique », a annoncé samedi 17 juin le ministère par un communiqué.
Pour 1 euro financé par les organismes et universités de recherche, l’Etat mettra 1 euro de moyens additionnels : « l’effort global de financement sera ainsi d’un montant de 60 millions d’euros pour l’accueil d’une cinquantaine de chercheurs sur une durée de cinq ans », précise le ministère.
Un site Internet
Après la décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris, Emmanuel Macron avait appelé, le 1er juin, chercheurs et entrepreneurs américains à venir en France travailler sur le climat.
L’appel du président français et son « Make our planet great again » (« rendre à notre planète sa grandeur »), qui détournait le slogan de Donald Trump (Make America great again), avait reçu un accueil enthousiaste sur les réseaux sociaux : son tweet a été retweeté 240 000 fois dans le monde entier, un record pour un compte français.
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— EmmanuelMacron (@Emmanuel Macron)
Une semaine plus tard, la présidence française ouvrait le site www.makeourplanetgreatagain.fr pour relayer son message. Le programme concerne des scientifiques de haut niveau établis à l’étranger, notamment américains, travaillant dans les sciences du climat, l’observation et la compréhension du système Terre, et les sciences et technologies de la transition énergétique.