Une fuite de pétrole entraîne la fermeture temporaire de l’oléoduc Keystone XL
Une fuite de pétrole entraîne la fermeture temporaire de l’oléoduc Keystone XL
Le Monde.fr avec AFP et AP
La fuite a forcé TransCanada à fermer sine die son oléoduc de 4 324 kilomètres de long entre la province canadienne de l’Alberta et les terminaux situés dans l’Oklahoma et l’Illinois.
Keystone XL, dont une partie du tracé est en construction dans le Sud, permettra notamment d'évacuer la production non conventionnelle du Nord-Dakota. | REUTERS/Nathan VanderKlippe/Globe & Mail
L’opérateur canadien TransCanada a annoncé la fermeture provisoire de son oléoduc Keystone entre le Canada et les Etats-Unis en raison d’une fuite de pétrole détectée dans l’Etat américain du Dakota du Sud, dans une zone rurale située à près de 402 kilomètres à l’ouest de Minneapolis.
Image of Amherst incident taken earlier today by aerial patrol as part of our initial response. For more updates, v… https://t.co/u4Vt8aLLR6
— TransCanada (@TransCanada)
Environ 5 000 barils de pétrole (environ 795 000 litres) se sont déversés à l’aube de l’oléoduc pour une raison encore inconnue, a précisé dans un communiqué TransCanada.
Une enquête est en cours, et TransCanada a mobilisé ses équipes d’urgence sur le site et contacté les régulateurs américains.
La fuite a forcé TransCanada à fermer sine die son oléoduc de 4 324 kilomètres de long entre la province canadienne de l’Alberta et les terminaux de brut de Cushing, en Oklahoma, et de Patoka dans l’Illinois en passant par les deux Etats du Dakota, le Nebraska, le Kansas et le Missouri. En avril 2016, une fuite représentant l’équivalent de 405 barils (63 000 litres) avait été détectée dans le Dakota du Sud, entraînant la fermeture de l’oléoduc pendant une semaine.
Au printemps, Donald Trump avait donné son feu vert à la construction de l’oléoduc controversé Keystone XL auquel son prédécesseur Barack Obama avait mis son veto.
Avec Keystone XL, l’objectif de TransCanada est de plus que doubler le débit par rapport à l’oléoduc existant, à 830 000 barils par jour, et aussi de relier plus directement les sites pétroliers de l’Alberta au Texas, dans le Sud américain.