Ils sont 753 148 candidats et candidates à se présenter au bac 2018, soit une hausse de 5 % par rapport à 2017, selon les données publiées, mercredi 13 juin, par le ministère de l’éducation nationale. Voici les principaux chiffres de cette session, qui débutera lundi 18 juin par l’épreuve de philosophie, marquée par l’arrivée de la génération du « baby-boom » de l’an 2000 :

L’épreuve de philosophie au lycée Fustel-de-Coulanges, à Strasbourg, le 15 juin 2017. / FREDERICK FLORIN / AFP

C’est la part de candidats présentant un bac général. Ils sont 21 % à présenter un bac technologique, et 26 % un bac professionnel.

C’est l’âge de la plus jeune candidate cette année, le plus âgé ayant 76 ans.

C’est le nombre de candidats en situation de handicap concernés par des aménagements d’épreuves, comme un temps d’épreuve majoré ou la possibilité de passer des épreuves orales obligatoires par visioconférence ou webconférence.

C’est la part de candidats qui se présenteront à l’examen en candidat libre, soit 16 688 personnes.

C’est le nombre de sujets qui ont été élaborés en prévision des différentes épreuves (y compris les sujets de secours).

C’est le nombre de centres d’examen du baccalauréat 2018, en France et dans 95 pays.

C’est le nombre estimé de copies qui seront corrigées : mises bout à bout, elles représenteraient une distance de 12 000 kilomètres, équivalente à celle qui sépare la France de l’Australie, comme l’avait noté Le Monde l’an dernier :

C’est le coût du bac par candidat, couvrant les frais d’organisation des épreuves ainsi que l’indemnisation des frais de déplacement des intervenants et leur rémunération. L’indemnité perçue par les correcteurs est de 5 euros par copie et de 9,60 euros par heure d’interrogation orale.

C’est le nombre de candidats inscrits aux épreuves anticipées du bac (- 0,13 % par rapport à 2017). Elles concernent 386 969 élèves de première en série générale (S, ES, L) et 149 894 de leurs camarades en 1^re technologique.