Manuel Valls à l’Assemblée nationale le 19 juin. / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Sa dernière séance. Actuel député de l’Essonne et candidat à la mairie de Barcelone, Manuel Valls a remis mardi 2 octobre sa lettre de démission au président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand.

« Nous avons évoqué le travail législatif, le futur de la Nouvelle-Calédonie, la situation politique. Je lui ai fait part de ma reconnaissance et remis ma lettre de démission qui sera effective le 3 octobre », a tweeté M. Valls, qui doit poser mardi après-midi une dernière question au gouvernement. Richard Ferrand (La République en marche, LRM) a lui-même évoqué cette rencontre, souhaitant à l’ancien premier ministre d’« écrire une belle page de l’avenir de l’Europe » :

Après des semaines de suspense, le député avait confirmé il y a une semaine sa candidature aux élections municipales à Barcelone qui se tiendront le 26 mai 2019. Il avait assuré qu’il « abandonnerai [son] mandat de député et toutes [ses] responsabilités nationales et locales ».

« On le regrettera »

Ex-socialiste devenu apparenté au groupe majoritaire, l’ex-maire d’Evry s’est rendu à la réunion hebdomadaire des députés LRM, devant lesquels il a souligné « l’honneur » qui avait été le sien de représenter la nation.

« On le regrettera », a assuré la députée Laetitia Avia devant la presse, tout en reconnaissant que « Manuel Valls était clivant ». Cet homme politique « emblématique » a « défendu ses idées, qui n’étaient pas toujours les miennes », a abondé le député Jean-Baptiste Djebbari.

Ex-PS passée elle aussi LRM, la députée du Gard Françoise Dumas a pour sa part mis l’accent sur « l’émotion » ressentie au sein du groupe :