Antidopage : l’AFLD lance son département enquêtes
Antidopage : l’AFLD lance son département enquêtes
Le Monde.fr avec AFP
L’actuel directeur des contrôles de l’Agence française de lutte contre le dopage, Damien Ressiot, prendra la tête du nouveau département.
L’actuel directeur des contrôles de l’AFLD Damien Ressiot prendra la tête du nouveau département enquêtes. / JOEL SAGET / AFP
L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) se dote d’un département consacré aux enquêtes et au renseignement dans un objectif de « renforcement » de son action contre le dopage, a annoncé l’organisation mercredi 31 juillet.
« L’efficacité de la lutte contre le dopage repose de manière croissante sur la collecte de renseignements et la conduite d’enquêtes, qui permettent de mieux cibler les contrôles mais également de mettre en évidence des violations non analytiques des règles antidopage (détention, administration, incitation, trafic, soustraction, etc.) », note l’AFLD dans un communiqué.
Damien Ressiot prend la tête du service
« La création du département des enquêtes et du renseignement, doté de ressources dédiées, marque une étape importante pour le renforcement et la structuration de ses activités [de l’agence]. » Jusqu’ici, les enquêtes étaient menées par le département des contrôles, avec l’aide notamment d’un officier de gendarmerie et d’un fonctionnaire de police.
L’actuel directeur des contrôles de l’AFLD, Damien Ressiot, prendra la tête du nouveau département. M. Ressiot faisait partie des trois agents de l’agence qui se sont rendus le 27 mars à Marrakech, où la marathonienne Clémence Calvin se serait soustraite à un contrôle antidopage.
Il a été accusé par Clémence Calvin d’avoir fait tomber son enfant en lui tapant dans le bras. Des accusations fermement niées par l’agence et M. Ressiot, auteur avec les deux autres contrôleurs d’une plainte en dénonciation calomnieuse contre l’athlète. Clémence Calvin, actuellement suspendue provisoirement après avoir toujours nié s’être soustraite à un contrôle, encourt jusqu’à quatre ans de suspension.