Un sondage mené dans le « Sunshine State » par l’Association professionnelle des industriels de Floride (Associated Industries of Florida), indique qu’Hillary Clinton remportera (it) l’élection dans ce swing State (« Etat charnière ») face à Donald Trump (49 % pour elle, 36 % pour lui) ou Ted Cruz (48 %-39 %), en raison du manque de popularité des candidats républicains dans les blocs-clés d’électeurs (l’électorat féminin, hispanique et plus largement « non blanc »).

Pew Research annonçait au début des primaires que l’électorat américain n’avait jamais été aussi divers et que l’image du Parti républicain n’avait jamais été aussi mauvaise depuis 1992.

Si Hillary Clinton remporte la Floride et les 19 Etats (et le District de Columbia) qui ont voté pour un candidat démocrate entre 1992 et 2012 (c’est-à-dire les 6six dernières élections présidentielles), elle sera la 45e présidente de Etats-Unis, résume le Washington Post.

Les 19 Etats représentent 242 votes du collège électoral, auxquels s’ajouteraient les 29 votes de Floride, le total représentant 271 voix, soit la majorité des 270 voix qui permettent d’élire le président.

Pour les républicains la situation est beaucoup plus compliquée : il n’y a que 13 Etats qui ont voté républicain au cours des dernières élections. Ils représentent 102 votes du collège électoral. Pour être élu, le candidat républicain devra décrocher 168 voix au collège électoral.

S’ils n’élargissent pas leur discours en direction des « minorités », les Républicains risquent de perdre l’élection en 2016 et l’histoire pourrait se répéter en 2020.