Présidentielle américaine, J-140 : le Parti républicain toujours sous tension
Présidentielle américaine, J-140 : le Parti républicain toujours sous tension
Des divisions au sein du Grand Old Party aux menaces de la NRA, l’essentiel de la campagne américaine.
Le fait du jour
Le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, Donald Trump, lors d’un meeting le 18 juin 2016 à Phoenix, dans l’Arizona. | Ralph Freso / AFP
Les divisions sont toujours fortes au sein du Parti républicain. En meeting à Las Vegas, samedi 18 juin, le futur candidat conservateur, Donald Trump, a accusé deux anciens candidats à la course à l’investiture, Jeb Bush et un autre qu’il n’a pas nommé, d’instiguer une révolte contre lui. Le magnat de l’immobilier a menacé de stopper les collectes de fonds qui bénéficient à tous les candidats du parti en lice en novembre et de se concentrer sur le financement de sa campagne. M. Trump a été vivement critiqué par les cadres conservateurs pour les déclarations controversées faites après le massacre d’Orlando, le 12 juin. Signe des troubles républicains, le sénateur Ron Johnson (Wisconsin), candidat à sa réélection, a précisé dimanche qu’il entendait soutenir (« support ») le milliardaire sans l’adouber (« endorse »). De son côté, le « speaker » (président) républicain de la Chambre des représentants, Paul Ryan, a laissé entendre dimanche qu’il était de par ses fonctions obligé d’appuyer le futur candidat de son parti avec lequel il est en désaccord sur de nombreux sujets.
La citation du jour
What a joy being with our new grandson, Aidan. So grateful. -H https://t.co/0687tOERez
— HillaryClinton (@Hillary Clinton)
« Quelle joie d’être avec notre nouveau petit-fils, Aidan. »
Hillary Clinton a publié sur son compte Twitter une photo la montrant avec le nouveau-né de sa fille, Chelsea, en compagnie de son mari, l’ancien président Bill Clinton. Son futur adversaire républicain, Donald Trump, est devenu lui aussi une nouvelle fois grand-père quelques semaines plus tôt à la suite de la naissance du nouvel enfant de sa fille Ivanka, Theodore.
La vidéo du jour
Bernie Sanders - National Live Stream Address
Durée : 23:24
« La révolution politique doit continuer. »
Dans une vidéo de vingt-trois minutes diffusée le 16 juin à l’attention de ses supporteurs, le sénateur indépendant du Vermont, Bernie Sanders, les invite à rester mobilisés. Le candidat malheureux de la course à l’investiture démocrate espère que l’élan qu’il a suscité va se traduire par leur engagement dans les élections à venir. M. Sanders a ouvert des négociations avec sa rivale, la future candidate Hillary Clinton, pour obtenir des réformes internes au Parti démocrate et pour peser sur le contenu de son programme présidentiel.
Le chiffre du jour
Selon le Washington Post, la sécurité de Bernie Sanders a coûté environ 38 000 dollars par jour. Cette protection assurée par le Secret Service, une agence fédérale, n’a pas cessé avec la fin des primaires, le 14 juin, assure le quotidien.
La photo du jour
Une manifestante, Elena Gonzalez, porte un masque à l’effigie d’Hillary Clinton, lors d’un rassemblement contre son adversaire républicain, Donald Trump, le 17 juin 2016 à San Antonio. | Eric Gay / AP
A suivre
Le directeur exécutif de la branche politique de la National Rifle Association, Chris Cox, a menacé dimanche 19 juin tous ceux qui mettrait en cause le puissant lobby des armes à feu à la suite du massacre d’Orlando. « Ils en paieront le prix », a assuré M. Cox. Le Sénat américain doit se prononcer lundi 20 juin sur une série de propositions de loi visant à tenter d’empêcher que des individus suspectés d’activités terroristes puissent acheter légalement des armes.