Arnaud Montebourg sera candidat à la primaire de la gauche
Arnaud Montebourg sera candidat à la primaire de la gauche
L’ancien ministre a accepté les conditions fixées par le PS pour sa primaire des 22 et 29 janvier. Il est le sixième candidat déclaré.
Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de la gauche, le 11 septembre à La Rochelle. | XAVIER LEOTY / AFP
Cinq ans après la percée électorale qui l’a propulsé faiseur de roi dans le match entre Martine Aubry et François Hollande, Arnaud Montebourg a décidé de repasser par la case primaire. Il a confirmé dimanche 2 octobre sur TF1 qu’il participerait au scrutin organisé par le PS les 22 et 29 janvier pour désigner son candidat à la présidentielle de 2017.
L’ancien ministre du redressement productif, officiellement candidat à la fonction suprême depuis le 21 août, entretenait jusqu’alors le mystère sur sa participation à la primaire de la Belle alliance populaire, l’initiative rassemblant le PS et ses alliés du Front démocrate et d’Ecologistes!. Il avait toutefois prévenu qu’il attendrait de connaître les règles de la consultation et de vérifier qu’elle serait « loyale » avant de se lancer dans la bataille.
C’est chose faite depuis ce dimanche, avec l’adoption par le Conseil national du PS de règles précises pour l’organisation de la primaire – largement calquées sur celles de 2011. Le parti a prévu de déployer 8 000 bureaux de vote, soit moins que les 10 000 réclamés par M. Montebourg en juin. Il a toutefois reconduit le système de parrainage d’il y a cinq ans, comme le souhaitait l’ancien ministre.
Le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis a également promis des primaires « loyales, impartiales et transparentes » et rassuré les sceptiques sur sa propre neutralité, malgré son soutien à une candidature Hollande.
Six candidats déclarés
Arnaud Montebourg rejoint sur la ligne de départ cinq candidats déclarés : Marie-Noëlle Lienemann, Gérard Filoche et Benoît Hamon, issus de la gauche du PS, François de Rugy (représentant des écologistes progouvernementaux d’Ecologistes!) et Jean-Luc Bennahmias (président Front démocrate, scission du Modem). Ces candidats pourraient être rejoints par un représentant du Parti radical et, bien sûr, par le président François Hollande, si celui-ci décide de se représenter en décembre.