Primaire à gauche : Christophe Borgel s’explique sur les cafouillages
Primaire à gauche : Christophe Borgel s’explique sur les cafouillages
Le président du comité d’organisation de la primaire a fait une mise au point sur les points suscitant encore des interrogations au lendemain du premier tour de la primaire à gauche.
Invité au micro de RTL, Christophe Borgel a affirmé qu’il y a eu « plus de 1,6 million de votants », sur « 95 % des bureaux de votes ». Le président du comité organisateur de la primaire l’assure : « Les résultats finaux seront extrêmement proches de ces résultats » et « dès que les opérations sont terminées il y aura un tableau des résultats par bureau de vote, par département ».
Voilà comment il explique la série de couacs constatés depuis dimanche soir :
Sur l’absence de résultats pour 5 % des bureaux de vote : « Les présidents de bureau de vote sont des bénévoles et il y en a quelques-uns qui ne nous ont pas remonté de résultats. » Selon lui, le processus de validation du vote est « ceinture et bretelles », « il n’y a strictement aucune manipulation », a-t-il encore assuré.
Sur l’erreur constatée dans les chiffres publiés ce matin sur le site de la primaire : M. Borgel l’explique finalement par « une erreur humaine » et non plus un « bug » comme il l’avait expliqué dans l’après-midi. « Le permanent [du Parti socialiste] a mis sur la page [de résultats] le nouveau nombre de votants sans chercher à regarder où on en était des résultats [par candidat]. »
Sur la différence entre le nombre de bureaux de vote annoncé et ceux finalement comptabilisés : « Il n’y a pas de bureau de vote fantôme. [Il y a] un peu plus de 200 lieux de vote où, jusqu’au bout, les animateurs pouvaient organiser un, deux ou trois bureaux et ils n’en ont ouvert qu’un seul. » Reste qu’il affirme qu’« il y a eu 7 202 bureaux de vote ouverts », mais selon les chiffres annoncés par la haute autorité de la primaire lundi matin au Monde on en a comptabilisé 7 136.
Sur l’annonce d’une participation « plus proche des 2 millions » annoncée dans un premier temps dimanche soir, M. Borgel a rejeté la faute sur Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, et Thomas Clay, président de la haute autorité, affirmant que lui n’avait jamais évoqué un tel chiffre.