Au cours de cette conférence de presse commune, Theresa May a affirmé le soutien de Donald Trump à l’alliance atlantique, l’OTAN, que le républicain avait vivement critiquée au cours de sa campagne. | MANDEL NGAN / AFP

Le président américain, Donald Trump, se rendra en visite au Royaume-Uni d’ici à la fin de l’année, a annoncé vendredi 27 janvier la première ministre britannique, Theresa May, à la Maison Blanche, lors d’une conférence de presse commune avec le nouveau président des Etats-Unis.

« J’ai pu aujourd’hui transmettre à Sa Majesté la reine l’espoir que le président et la première dame se rendront en visite au Royaume-Uni avant la fin de l’année. Et je suis ravie qu’il ait accepté cette invitation », a déclaré Mme May, en soulignant « l’importance » de la relation entre les deux pays. Au sortir d’une discussion à Washington avec la première ministre, Donald Trump a prédit une future relation « fantastique » entre les deux chefs d’Etat.

« Très tôt » pour parler des sanctions contre la Russie

Au cours de cette conférence de presse commune, Theresa May a affirmé le soutien de Donald Trump à l’alliance atlantique, l’OTAN, que le républicain avait vivement critiquée au cours de sa campagne, menaçant de réduire l’engagement des Etats-Unis. « Monsieur le président, je crois que vous avez confirmé que vous étiez à 100 % derrière l’OTAN », a déclaré Mme May.

Le président Trump, qui a prôné pendant sa campagne un rapprochement avec la Russie, est resté évasif sur une possible levée des sanctions établies par Barack Obama avant son départ. « Nous verrons ce qui va se passer. Il est très tôt pour parler de cela », a indiqué Donald Trump en conférence de presse. De son côté, Theresa May a jugé que ces sanctions devaient être maintenues pour le moment.

Enfin, le président américain a indiqué qu’il allait laisser son ministre de la défense, James Mattis, décider de la possibilité de réinstaurer ou non certaines pratiques de torture et d’interrogatoire des autorités américaines. Dans la semaine, le New York Times avait affirmé que l’administration Trump souhaitait remettre en place le système des « black sites », des sites situés en dehors des Etats-Unis où des suspects de terrorisme, notamment, étaient torturés par la CIA.

Selon un communiqué du gouvernement mexicain, Donald Trump s’est également entretenu vendredi au téléphone avec le président Enrique Pena Nieto, et les deux hommes ont décidé de ne plus parler en public du mur que le président américain veut ériger à la frontière mexicaine, et dont il veut faire rembourser les frais par le Mexique.