Un homme compte des liasses de dollars américains, à Baghdad, le 21 décembre 2015. | © Khalid Al Mousily / Reuters / REUTERS

Les gouvernements occidentaux doivent lutter contre la corruption qui a contribué en Irak, en Libye et au Nigeria à l’émergence de mouvements radicaux tels que l’organisation Etat islamique ou Boko Haram, demande mardi 21 février l’ONG Transparency International.

« Les mouvements radicaux comme le groupe Etat islamique prospèrent quand les gens perdent toute confiance en ceux qui sont au pouvoir, quand les responsables profitent de la misère du plus grand nombre, quand la police exploite plutôt qu’elle ne protège et quand les opportunités économiques sont trustées par une minorité », souligne l’ONG dans un rapport de son antenne britannique intitulé « Le grand tournant : la corruption et l’émergence de l’extrémisme violent ».

Il « y a des étapes pratiques qui peuvent être prises diplomatiquement comme le refus de visas ou le gel d’avoirs pour commencer à traiter la corruption des élites », ajoute l’ONG.

Elle note également que les groupes comme l’EI et Boko Haram se servent de la corruption pour recruter, se présentant comme une alternative à des autorités corrompues.