Décision vendredi de la Cour constitutionnelle sud-coréenne quant à la destitution de Park Geun-hye
Décision vendredi de la Cour constitutionnelle sud-coréenne quant à la destitution de Park Geun-hye
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Si la Cour confirme le vote des députés, sanctionnant définitivement la destitution de la présidente, une nouvelle élection devra se tenir dans un délai de soixante jours.
L’annonce de la Cour suprême sera retransmise en direct à la télévision. | © POOL New / Reuters / REUTERS
La Cour constitutionnelle fera connaître vendredi à 11 heures sa décision concernant la destitution de la présidente, Park Geun-hye, a annoncé mercredi un porte-parole de cette instance. L’annonce sera retransmise en direct à la télévision.
La présidente a été suspendue et déchue de ses prérogatives au début du mois de décembre, en l’attente de l’avis de la Cour, qui, si il confirme le vote des députés, sanctionnera définitivement sa destitution. Une nouvelle élection présidentielle devra dès lors se tenir dans un délai de soixante jours.
Trafic d’influence
Park Geun-hye est impliquée dans une affaire de trafic d’influence : elle est accusée, avec une amie et un de ses anciens conseillers, tous deux mis en examen, d’avoir fait pression sur de grandes entreprises sud-coréennes pour qu’elles fassent des dons à deux fondations mises en place pour soutenir ses initiatives politiques. C’est aussi dans le cadre de cette affaire que Lee Jae-Yong, héritier de Samsung, le plus grand conglomérat du pays, a été placé en détention provisoire.
La présidente, dont le mandat de cinq ans doit s’achever normalement en février 2018, dément toute malversation. Elle s’est néanmoins excusée pour sa négligence dans les relations avec son amie, Choi Soon-sil.
Des manifestations monstres ont eu lieu tous les samedis à Séoul pendant six semaines, l’automne dernier, pour exiger la démission de la présidente. Mais Park Geun-hye a fait savoir qu’elle attendrait la décision de la Cour constitutionnelle pour se retirer.
L’intérim du pouvoir est assuré par le premier ministre, Hwang Kyo-ahn, depuis la mi-décembre.