Les Sciences Po de province vont mettre fin à leur concours d’entrée en deuxième année
Les Sciences Po de province vont mettre fin à leur concours d’entrée en deuxième année
Par Adrien de Tricornot
Les instituts d’études politiques (IEP) du concours commun (Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Saint-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse) modifient leurs voies d’admission parallèles.
Les nouveaux locaux de Sciences Po Lille inaugurés le 21 mars 2017. | Sciences Po Lille
Les sept Sciences Po de province qui proposent un concours d’entrée commun, principalement pour intégrer leur première année, ont décidé de le faire évoluer. Leur concours d’entrée en deuxième année (160 places pour 2 000 candidats) va être abandonné à partir de 2018, au profit d’un nouveau concours ouvert à l’entrée de la quatrième année (master, accessible après un bac + 3), ont-ils fait savoir dans un communiqué.
Cette nouvelle voie d’entrée en master devrait être créée en 2019, pour la rentrée 2020. Leurs effectifs devraient globalement se substituer à ceux des admis en deuxième année.
A travers leur concours commun, les instituts d’études politiques (IEP) d’Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Saint-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse offrent surtout 1 100 places en première année (pour 10 000 candidats) aux bacheliers de l’année précédente ou aux futurs bacheliers.
Les candidats à l’entrée directe en deuxième année sont notamment issus de classes préparatoires avec lesquelles certains IEP ont des conventions, qu’ils devraient donc renégocier. Mais leur profil est assez varié. D’autres admis ont aussi validé, précédemment, une année à l’université, notamment en sciences humaines et sociales (droit, économie et histoire).
« Nous réfléchissions depuis quelque temps à la pertinence de l’entrée en deuxième année », explique une porte-parole du concours. Les IEP du concours commun font en effet « le choix de se recentrer sur le format LMD » (licence master et doctorat) qui est désormais la norme européenne.
« L’entrée en première année est, et restera, la voie principale d’entrée dans nos instituts », ajoute cette porte-parole. Les épreuves du concours commun pour l’entrée en première année ont lieu samedi 20 mai.