Au lendemain du second tour des élections législatives, dimanche 18 juin, La République en marche du président Emmanuel Macron et son allié le MoDem s’adjugent 350 sièges sur 577 députés. Face à ce résultat, bien au-delà de la majorité absolue de 289 sièges, les Républicains, l’UDI et le PS s’accordent pour se placer dans l’opposition mais n’excluent pas de collaborer sur certains textes avec le gouvernement.

Pour le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer, leur opposition sera « responsable ». Stéphane Le Foll, député PS de la Sarthe, plaide pour une opposition « vigilante ».

Ce n’est pas du tout le cas d’Alexis Corbière, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis, ou de Marine Le Pen, Présidente du FN et députée du Pas-de-Calais. Malgré le faible score de ses candidats à ce scrutin, le FN a obtenu huit députés, cette dernière a tout de même répété que son parti reste la première force d’opposition de France.