Début des élections législatives en Papouasie-Nouvelle-Guinée
Début des élections législatives en Papouasie-Nouvelle-Guinée
Le Monde.fr avec AFP
Ce scrutin pour le renouvellement du Parlement va s’échelonner jusqu’au 8 juillet, étant donné la dimension du pays et l’isolement de certaines de ses régions.
Le premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Peter O’Neill, le 8 septembre 2016. | BILL JAYNES / AFP
Le vote a commencé samedi 24 juin pour les élections législatives de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le premier ministre sortant Peter O’Neill a appelé à ce que le scrutin se déroule pacifiquement.
« J’appelle tous nos citoyens à aller voter pacifiquement. Montrons à la communauté internationale que la Papouasie-Nouvelle-Guinée a grandi et va respecter les principes démocratiques lors de ce scrutin. »
Le parti de M. O’Neill, le Congrès national populaire, qui avait remporté en 2012 les précédentes législatives, a fait campagne sur les thèmes de l’amélioration des infrastructures, de l’éducation et de la santé, dans ce pays du sud-ouest du Pacifique rongé par la pauvreté et la criminalité.
3 000 candidats
Ce scrutin pour le renouvellement du Parlement, qui compte 111 sièges, va s’échelonner sur deux semaines, jusqu’au 8 juillet, étant donné la dimension du pays et l’isolement de certaines de ses régions. Les résultats ne sont pas attendus avant la fin de juillet.
Plus de 3 000 candidats de 40 partis différents s’affrontent pour ces législatives. On ne dispose pas d’estimations sur les résultats, en l’absence de sondages d’opinion en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Le principal rival de la formation de M. O’Neill est le T.H.E Party de Don Polye. M. O’Neill est accusé par ses adversaires d’avoir mal géré une économie nationale affaiblie par la chute des prix mondiaux des matières premières et d’avoir imprudemment alourdi la dette du pays pour réaliser ses objectifs.
Cible d’accusations de corruption, M. O’Neill a réchappé l’année dernière au vote d’une motion de censure au parlement, après plusieurs semaines de manifestations et de désobéissance civile où sa démission était réclamée.