L’écran affiché par le virus Petya. | DR

Le virus Petya, dont une nouvelle variante extrêmement virale s’est diffusée ce 27 juin dans plusieurs pays, principalement en Europe, a touché plusieurs entreprises majeures, paralysant plus ou moins complètement leur activité. Parmi les victimes, on dénombre notamment :

Saint-Gobain. Le géant français des matériaux (170 000 salariés) a confirmé avoir été touché par « une cyberattaque », qui a notamment provoqué une panne de son système e-mail. Un porte-parole du groupe a affirmé que le problème était « en cours de résolution », après avoir mis à l’isolement une partie de son réseau informatique.

Merck. Le réseau informatique du géant de la pharamacie américain (68 000 salariés) a été « compromis, comme celui d’autres entreprises, dans le cadre d’un piratage global ».

Maersk. Le groupe de transport maritime (100 000 salariés), première entreprise du Danemark, a expliqué que ses systèmes informatiques étaient à l’arrêt dans plusieurs régions.

WPP Group. Le géant britannique de la publicité (180 000 salariés) a confirmé que les « systèmes informatiques dans plusieurs filiales » ont été touchés par « ce qui ressemble à une cyberattaque ».

Rosneft. Le groupe pétrolier russe Rosneft (260 000 salariés) a annoncé sur Twitter que ses serveurs avaient été touchés par une « cyberattaque de grande échelle » mais que sa production n’était pas affectée. Le site Internet de Rosneft était inaccessible.

Evraz. Le sidérurgiste russe (100 000 salariés) a aussi été visé mais a précisé que sa production n’avait pas été affectée.

DLA Piper. Le plus grand cabinet d’avocats au monde, basé à New York, a également été infecté – des messages d’employés sur les réseaux sociaux affirment que les salariés ont dû quitter les bureaux à Washington pour travailler de chez eux.

En Ukraine, le pays le plus touché, ce sont de très nombreuses entreprises et administrations de toutes tailles qui ont été paralysées par le virus. Parmi les principales victimes se trouvent notamment l’entreprise d’énergie Kyivenergo, qui a expliqué devoir couper tous ses ordinateurs, l’autre entreprise du secteur énergétique Ukrenergo, des aéroports et des administrations, y compris au plus haut niveau de l’Etat. Les services de plusieurs banques ukrainiennes, ainsi que des distributeurs de billets du métro de Kiev, étaient également hors service.

Sur les réseaux sociaux, de très nombreuses photos montrent des ordinateurs paralysés dans des commerces et des PME ukrainiennes :