Washington maintient la pression sur Pyongyang
Washington maintient la pression sur Pyongyang
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Après l’essai d’un missile intercontinental par la Corée du Nord, des bombardiers américains ont longé la « zone démilitarisée » qui sépare les deux Corées.
Les bombardiers américains et leur escorte au dessus de la Corée du Sud, le 8 juillet 2017. | AP
Quatre jours après l’essai d’un missile intercontinental par la Corée du Nord, deux B-1B Lancer, bombardiers stratégiques de l’armée américaine, ont effectué samedi 8 juillet un exercice de tir en Corée du Sud.
Les bombardiers partis de la base américaine de Guam ont été escortés par des chasseurs de l’US Air force et de l’aviation sud-coréenne. L’exercice consistait à simuler la destruction d’un lance-missile et d’installations souterraines dans la province de Gangwon. Les bombardiers ont ensuite longé la « zone démilitarisée » qui sépare les deux Corées avant de regagner leur base, indique l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Déclaration commune au G20
Vendredi au sommet du G20, le président américain Donald Trump, son homologue sud-coréen Moon Jae-in et le premier ministre japonais Shinzo Abe ont condamné ce tir et ont promis d’exercer une « pression maximale » pour amener la Corée du Nord à renoncer à son programme nucléaire.
Les forces américaines et sud-coréennes avaient déjà procédé mercredi à des exercices balistiques et de tirs d’artillerie, au lendemain de l’essai nord-coréen, et elles doivent tester prochainement le dispositif antimissile THAAD (Terminal High Altitude Area Defense), conçu pour intercepter et détruire des missiles balistiques de portées courte, moyenne et intermédiaire. L’agence de défense anti-missile américaine (MDA) a précisé que cet essai serait conduit sur la base de Kodiak, en Alaska, « début juillet » sans donner davantage de précision.
Selon Pyongyang, l’engin lancé mardi peut être coiffé d’une ogive nucléaire et certains experts pensent que sa portée permettrait d’atteindre l’Alaska ou Hawaï.