Ingérence russe : doutes sur l’ex-conseiller à la sécurité nationale de Trump
Ingérence russe : doutes sur l’ex-conseiller à la sécurité nationale de Trump
Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters
Les avocats de Michael Flynn n’échangent plus avec ceux de Donald Trump, ce qui pourrait signifier que l’ancien conseiller du président a décidé de coopérer avec les enquêteurs.
Le général Flynn avait été rapidement limogé à cause de ses fréquentes rencontres avec l’ambassadeur de Russie à Washington, Sergueï Kisliak, / Carolyn Kaster / AP
Un an après sa victoire à la présidentielle, l’ombre d’une collusion avec la Russie pour favoriser l’élection de Donald Trump plane toujours sur l’entourage du président américain, et l’enquête menée depuis mai par le procureur spécial Robert Mueller poursuit son cours.
Avec les auditions de trois commissions du Congrès, elle a révélé des contacts entre l’équipe du candidat républicain et des personnalités russes, mais Donald Trump et Moscou nient toute entente ayant influencé le résultat du scrutin.
Pourtant, selon le New York Times, les avocats de Michael Flynn, éphémère conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, ont informé les avocats de Donald Trump qu’ils ne pouvaient plus échanger d’informations avec eux concernant l’enquête du procureur Mueller.
Flynn limogé
Pour le quotidien, cela pourrait signifier que M. Flynn a décidé de coopérer avec les enquêteurs ou est en train de négocier un accord pour son propre cas. En général, des équipes d’avocats partagent des informations durant les enquêtes, mais elles doivent cesser de le faire si l’une d’elles collabore avec les procureurs.
Ni l’avocat de Flynn, ni un porte-parole de Robert Mueller, ni un représentant de l’équipe d’avocats de Donald Trump n’ont commenté l’article, Thanksgiving – jour férié aux Etats-Unis – oblige.
Le procureur Mueller veut déterminer si l’ancien conseiller à la sécurité nationale ainsi que son fils, Mike Flynn Jr, ont été des acteurs de l’ingérence russe.
Le général Flynn avait été rapidement limogé à cause de ses fréquentes rencontres avec l’ambassadeur de Russie à Washington, Sergueï Kisliak, de ses conférences rémunérées par des sociétés russes et de ses activités non déclarées de lobbyiste pour la Turquie.