Cinq personnes ont été exécutées par pendaison, mardi 2 janvier en Egypte, dont quatre avaient été condamnées par un tribunal militaire pour un attentat à la bombe en 2015 dans un stade au nord du Caire qui avait coûté la vie à trois élèves officiers, selon des responsables sécuritaires. Ces dernières avaient été accusées d’avoir des liens avec la confrérie des Frères musulmans dont était issu l’ex-président Mohamed Morsi, renversé par l’armée en 2013 après un an au pouvoir et des manifestations de masse contre son régime.

Le cinquième détenu a été condamné dans une affaire criminelle de droit commun, ont indiqué les sources, sans autre précision.

Quelques jours plus tôt, ce sont quinze personnes reconnues coupables d’attaques « terroristes » contre des militaires et des policiers dans le Sinaï qui avaient été exécutées. Il s’agissait de la plus importante exécution collective en Egypte depuis la pendaison de six djihadistes en 2015.

Les attaques de djihadistes ont tué des centaines de policiers et soldats depuis la destitution de Mohamed Morsi, et les tribunaux ont depuis condamné des centaines d’islamistes à mort, même si beaucoup ont échappé à la peine capitale en faisant appel.