La victoire du « oui » au référendum irlandais du 25 mai constitue une avancée majeure du droit des femmes à l’avortement. Pourtant, à l’échelle du monde, en 2017, 42 % d’entre elles n’y avaient toujours pas accès dans leur pays natal et près de la moitié des avortements étaient clandestins. Cela pose un problème majeur de santé publique, car ce type d’avortements se déroule souvent dans des conditions sanitaires dangereuses. Chaque année, 47 000 femmes perdent la vie à cause des avortements à risques.