Vélib’ : Smovengo promet désormais un service complet début 2019
Vélib’ : Smovengo promet désormais un service complet début 2019
Les 1 400 stations et 20 000 vélos en libre-service seront pleinement opérationnels à cette date, a annoncé l’opérateur lundi, soit avec près d’un an de retard sur le calendrier initial.
Des vélos Velib' à Paris, le 8 janvier. / GONZALO FUENTES / REUTERS
L’opérateur Smovengo promet désormais un service complet début 2019 : l’intégralité des 1 400 stations et 20 000 vélos en libre service Vélib’ en région parisienne seront opérationnels à cette date, a promis lundi 3 septembre dans la soirée sur Franceinfo son président exécutif, soit avec près d’un an de retard sur le calendrier initial.
Le service sera pleinement effectif « dans les premières semaines de 2019 », a déclaré Arnaud Marion, alors que Smovengo s’était initialement engagé à atteindre cet objectif au 31 mars 2017.
M. Marion, qui a pris la tête de Smovengo fin juin, a mis en avant les progrès réalisés au cours de cet été : aujourd’hui il y a « autour de 820 stations » et « 10 000 vélos » disponibles, dont 3 400 à assistance électrique, contre environ 2 000 vélos début juillet, selon lui.
Le taux de disponibilité des vélos est passé de 20 % en juillet à 70 % aujourd’hui, a-t-il ajouté, reconnaissant toutefois que ce taux pouvait baisser durant les heures de pointe.
Usagers frustrés, élus irrités
Depuis sa reprise du service Vélib’ en janvier au nez et à la barbe de l’opérateur historique JCDecaux, Smovengo a multiplié les déboires et retards de mise en service, frustrant les usagers et irritant les élus.
Le syndicat mixte Autolib’ et Vélib’ Métropole (SMAV) doit d’ailleurs prendre une décision le 21 septembre sur la poursuite ou non du contrat accordé à Smovengo pour assurer le service Vélib’. Le président de l’opérateur a déclaré qu’il ne « comprendrai[t] pas » une « résiliation » du contrat : « Très honnêtement, s’il y avait une résiliation [du contrat] aujourd’hui je ne la comprendrais pas, vu le travail et les investissements qui ont été faits et le degré de progression au cours de l’été. » En outre, « ce serait dramatique pour la vie parisienne parce que pour le coup, il n’y aurait plus de Vélib’ de façon certaine dans un avenir proche » et pour une durée indéterminée, a encore prévenu M. Marion.