Employabilité : trois universités françaises dans le top 100 du classement QS 2019
Employabilité : trois universités françaises dans le top 100 du classement QS 2019
En dépit d’un léger recul de Polytechnique, la France progresse dans ce palmarès thématique, qui demeure bien plus favorable aux établissements américains, australiens et britanniques.
Défilé des étudiants de Polytechnique, le 14 juillet 2018 sur les Champs-Elysées. / CHARLES PLATIAU / REUTERS
L’école Polytechnique se maintient au rang de première institution française, parmi les douze universités tricolores classées sur le critère de l’employabilité dans le palmarès mondial 2019 établi par le cabinet Quacquarelli Symonds (QS), publié mardi 11 septembre. L’école d’ingénieurs perd toutefois deux places dans le classement mondial, pour descendre au 30e rang (voir le tableau des établissements français au bas de cet article).
Les universités américaines y occupent le quatuor de tête, contre le trio l’année précédente, avec le MIT (qui passe de la 5e à la 1re place), Stanford (2e), l’université de Californie à Los Angeles (UCLA, 2e) et Harvard (4e). Le reste du top 10 est disputé par l’Australie (universités de Sydney et de Melbourne), le Royaume-Uni (Cambridge puis Oxford) et la Chine (université Tsinghua), avec des établissements moins bien classés dans le palmarès général de QS, publié en juin.
Ce classement de l’employabilité repose sur cinq critères : la réputation auprès des recruteurs ; les carrières des anciens (alumni) ; les partenariats des établissements d’enseignement supérieur avec les entreprises ; les relations entre les entreprises et les étudiants ; et le taux d’emploi des diplômés.
La France devancée par trois voisins européens
Côté français, derrière Polytechnique, une autre école d’ingénieurs se distingue : Centrale Supélec, seul établissement français à améliorer son rang en bondissant de treize places jusqu’au 67e rang. Suit Paris science et lettres (PSL), qui fait son entrée dans le classement directement au 91e rang, tandis que l’une de ses composantes, l’ENS, figurait l’an dernier dans la fourchette 301-500. La fusion de l’université Pierre-et-Marie-Curie (171-180e rang en 2018) et de Paris-Sorbonne (301-500e l’an dernier) en Sorbonne-Université s’avère, elle aussi, positive : la nouvelle entité se classe en effet dans la fourchette 151-160e. Les autres établissements français affichent pour la plupart des résultats stables.
Avec douze universités classées au total, la France est nettement dépassée par le Royaume-Uni, représenté dès le top 10. Elle est aussi devancée par ses voisins allemand et espagnol, qui classent respectivement 27 et 14 établissements parmi les 500 premiers mondiaux.
Pour Ben Sowter, directeur de la recherche à QS, la France jouit malgré tout d’« un grand pouvoir d’attractivité de la part des employeurs ainsi que d’une forte reconnaissance ». Selon lui, si elles demeurent compétitives dans ce classement, les universités françaises gagneraient à renforcer les partenariats avec les entreprises, tant pour l’emploi que pour la recherche.
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