Une station essence de Petro7 à L’Ametlla del Vallès près de Barcelone, le 5 septembre 2015. / JOSEP LAGO / AFP

Après la France et le Royaume-Uni, le gouvernement espagnol souhaite interdire la vente de voitures diesel et essence dès 2040. Ce projet, annoncé mardi 13 novembre, entre dans le cadre d’une future loi sur la transition énergétique qui vise à « décarboniser » son économie d’ici à 2050.

Cet objectif passe par le développement d’un parc automobile moins polluant, grâce à la mise en place de points de recharge pour véhicules électriques. Les villes de plus de 50 000 habitants devront aussi mettre en place des « zones de faibles émissions » avant 2023, comme les centres-villes de Madrid et de Barcelone, où la circulation automobile est limitée.

Sources d’énergies renouvelables

La cinquième économie d’Europe souhaite produire 70 % de son électricité à partir de l’énergie éolienne, solaire et hydraulique, entre autres, d’ici à 2030. Et « en 2050, le système électrique devra exclusivement reposer sur des sources d’énergies renouvelables », a souligné le ministère de la transition écologique.

« A partir de l’entrée en vigueur de la loi, [il n’y aura] aucune autorisation d’activité d’exploration, aucun permis de recherche ni licence d’exploitation d’hydrocarbures sur tout le territoire national, territoire maritime inclus », a expliqué le ministère.

Ces objectifs vont au-delà de ceux du paquet sur le climat et l’énergie adopté par l’Union européenne. Cependant, le vote de la loi sur la transition énergétique n’est pas acquis. Le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez, constitué il y a cinq mois, n’a pas la majorité des sièges au Parlement.