Syrie : explosion d’une voiture piégée à Lattaquié, fief du régime
Syrie : explosion d’une voiture piégée à Lattaquié, fief du régime
Le Monde.fr avec AFP
Une personne est morte dans l’explosion d’une voiture piégée mardi à Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie, selon l’agence officielle SANA.
Une voiture piégée explose à Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie, mardi 22 janvier 2019. / - / AFP
Une explosion à la voiture piégée a secoué, mardi 22 janvier, la ville côtière de Lattaquié, l’un des principaux fiefs du régime de Bachar Al-Assad, dans le nord-ouest de la Syrie. Selon SANA, l’agence de presse officielle syrienne, cette attaque a fait un mort et quatre blessés.
« Les informations préliminaires font état de l’explosion d’une voiture piégée et de la mort du chauffeur ainsi que quatre blessés », a fait savoir SANA, précisant que l’attentat avait eu lieu sur « la place Al-Hammam à Lattaquié ». « Les autorités compétentes ont désamorcé une deuxième bombe au même endroit », a ajouté l’agence.
SANA a publié une vidéo montrant une voiture entièrement carbonisée, entourée de pompiers et de militaires attroupés sur le lieu de l’explosion. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), l’explosion a été causée par un « engin explosif dissimulé dans la voiture ou placé à côté ».
Contrôle de Damas
La région de Lattaquié, fief du clan Assad, est relativement épargnée par le conflit qui déchire la Syrie depuis 2011 et qui a fait plus de 360 000 morts.
L’explosion intervient deux jours après un attentat ayant frappé dimanche la capitale syrienne, la première attaque à Damas en plus d’un an, selon l’OSDH, qui a fait état de « tués et blessés » sans donner de bilan plus précis. Dimanche également, la ville d’Afrine, dans la province d’Alep (nord), a été le théâtre de l’explosion d’une bombe dans un bus. « Trois civils ont été tués et neuf autres personnes, dont des combattants, blessées lorsqu’un engin piégé a explosé dans un bus à Afrine », a indiqué l’OSDH.
Le régime syrien a annoncé en mai 2018 contrôler « totalement » Damas et ses environs pour la première fois depuis 2012, après avoir progressivement chassé rebelles et djihadistes de la capitale.