Vendredi 25 janvier, un barrage installé au Brésil a cédé, déclenchant une véritable marée de boue qui a tout emporté sur son passage. La catastrophe a fait au moins 60 morts et près de 300 disparus. En 2015, une autre tragédie de ce type avait eu lieu à 120 kilomètres de là, faisant alors 19 morts. La rupture de la digue avait également causé un gigantesque désastre environnemental, avec la contamination d’un fleuve, le Rio Doce, sur 650 kilomètres, jusqu’à l’océan. Or, certains craignent qu’un nouvel événement de ce type ne se produise. Selon le journal Libération, le Brésil possède plus de 24 000 barrages, mais seulement 154 contrôleurs veillent à leur bon fonctionnement. Une mission quasiment impossible.