Venezuela : deux journalistes français de l’émission « Quotidien » sur TMC ont été arrêtés
Venezuela : deux journalistes français de l’émission « Quotidien » sur TMC ont été arrêtés
Le Monde.fr avec AFP
Pierre Caillet et Baptiste des Monstiers, reporters de l’émission de Yann Barthès sur la chaîne française TMC (Télé Monte-Carlo), ont été arrêtés, mardi, par les autorités vénézuéliennes près du palais présidentiel à Caracas.
Deux journalistes français de l’émission « Quotidien » de TMC ont été arrêtés mardi par les autorités vénézuéliennes près du palais présidentiel de Miraflores à Caracas, a-t-on appris, mercredi 30 janvier, de sources diplomatiques. Pierre Caillet et Baptiste des Monstiers, reporters de l’émission du journaliste et animateur Yann Barthès sur la chaîne française TMC (Télé Monte-Carlo), filmaient le bâtiment quand ils ont été interpellés, ont précisé ces sources.
« Deux journalistes français et leur producteur dans le pays, Rolando Rodriguez, sont détenus au palais de Miraflores depuis la mi-journée » mardi, alors qu’ils couvraient un rassemblement de soutien au président Nicolas Maduro, a dénoncé également le Syndicat national des travailleurs de la presse (SNTP). « Depuis, le contact a été perdu avec eux », a ajouté le SNTP, principal syndicat de journalistes au Venezuela.
Deux journalistes chiliens également détenus
Deux journalistes chiliens étaient, par ailleurs, toujours détenus mercredi après avoir été arrêtés la veille au soir, également près du palais présidentiel, en compagnie de deux de leurs confrères vénézuéliens qui ont été relâchés depuis, selon le syndicat. Rodrigo Perez et Gonzalo Barahona travaillent tous les deux pour la chaîne de télévision chilienne TVN. Le président chilien, Sebastian Piñera, a exigé mercredi la « libération immédiate » de ses deux compatriotes. Le chargé d’affaires chilien à Caracas, Roberto Araos, se trouvait mercredi, depuis le début de la matinée, devant le palais présidentiel dans l’attente de leur libération.
De nombreux reporters étrangers ont été arrêtés ou expulsés ces dernières années au Venezuela, faute de visa de journaliste. Ces nouvelles arrestations sont survenues à quelques heures d’une manifestation à l’appel de l’opposition, qui exige la mise en place d’un gouvernement de transition et l’organisation d’élections générales libres.