Theresa May se dit « déterminée » à mettre en œuvre le Brexit dans les temps
Theresa May se dit « déterminée » à mettre en œuvre le Brexit dans les temps
Le Monde.fr avec AFP
La première ministre britannique a écarté la possibilité d’un report du Brexit, comme l’ont suggéré plusieurs responsables politiques ces derniers jours.
La première ministre britannique, Theresa May, persiste et signe. Dans une tribune publiée dimanche 3 février par The Sunday Telegraph, la dirigeante conservatrice a réaffirmé sa détermination « à mettre en œuvre le Brexit (...) dans les temps », d’ici au 29 mars, malgré le refus catégorique de Bruxelles de renégocier l’accord de divorce entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne (UE).
Elle a ainsi écarté la possibilité d’un report du Brexit, comme l’ont suggéré plusieurs responsables politiques ces derniers jours, dont le ministre des affaires étrangères, Jeremy Hunt, afin de permettre l’adoption de la législation nécessaire à son exécution.
Mme May a également dit vouloir trouver une « solution pragmatique » sur le Brexit qui soit susceptible de rallier une majorité au Parlement après le rejet mi-janvier à la Chambre des communes, à une écrasante majorité, de l’accord de divorce conclu en novembre avec l’UE.
Controverses autour de la situation irlandaise
Mardi, les députés ont adopté un amendement déposé par le conservateur Graham Brady et soutenu par le gouvernement, demandant des « arrangements alternatifs » aux dispositions relatives au controversé « filet de sécurité » (ou « backstop ») visant à éviter le retour d’une frontière physique entre la province britannique d’Irlande du Nord et la République d’Irlande. Après ce vote, Theresa May a dit vouloir rouvrir les négociations avec l’UE, même si les Européens lui ont jusqu’ici adressé un refus ferme.
« Quand je retournerai à Bruxelles, je me battrai pour la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, je serai armée d’un nouveau mandat, d’idées nouvelles et d’une détermination renouvelée pour convenir d’une solution pragmatique qui mette en œuvre le Brexit », a-t-elle insisté dans le Sunday Telegraph. « C’est ce que le Parlement m’a chargée de faire », a-t-elle ajouté.
Sans accord, le Royaume-Uni risque de quitter le bloc européen sans garde-fou fin mars, un scénario redouté par les milieux économiques.
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