Coupe du monde féminine 2019 : Ecosse (groupe D)
Coupe du monde féminine 2019 : Ecosse (groupe D)
Leur petit nom :
The Tartan football team (« L’équipe au tartan »). Les Ecossaises poursuivent leur apprentissage au plus haut niveau après un premier Euro disputé en 2017. En compagnie de l’Angleterre, du Japon et de l’Argentine, elles auront fort à faire dans le groupe D.
Calendrier
9 juin : Angleterre - Ecosse 18 heures à Nice
14 juin : Japon - Ecosse 15 heures à Rennes
19 juin : Ecosse - Argentine 21 heures à Paris
Historique en Coupe du monde
Première participation.
Classement FIFA : 20e
L’équipe qui devrait jouer
Lee Alexander, Kirsty Smith, Rachel Corsie, Jenny Beattie, Nicola Docherty, Lisa Evans, Caroline Weir, Kim Little, Claire Emslie, Erin Cuthbert, Jane Ross.
La sélectionneuse
Shelley Kerr, 49 ans, est à la tête de la sélection depuis 2017. Ancienne capitaine de l’Ecosse, elle compte 59 sélections de 1989 à 2008. Après trois expériences dans des clubs féminins nationaux, elle prend en charge les moins de 19 ans écossaises de 2009 à 2013. A la tête de l’équipe féminine d’Arsenal la saison suivante, elle remporte les deux coupes nationales et termine troisième du championnat. Première femme du Royaume-Uni à diriger une équipe masculine senior (le Stirling University FC, en ligue régionale écossaise, de 2014 à 2017), elle est entrée un peu plus dans l’histoire en qualifiant son pays pour son premier Mondial.
Pourquoi postulez-vous ?
Actuellement vingtième du classement FIFA, le meilleur de mon histoire, j’ai réalisé un parcours éliminatoire quasi-parfait (sept victoires, une seule défaite) et je me suis qualifiée aux dépens de la Suisse pour me hisser au premier tour de mon tout premier Mondial.
De quelle expérience pouvez-vous vous prévaloir ?
Novice dans la compétition, je participe à mon second grand rendez-vous international de suite, après avoir été éliminée au premier tour de l’Euro 2017 (deux défaites contre l’Angleterre et le Portugal, une victoire face à l’Espagne).
Si vous deviez nous donner une qualité ?
La majorité de mes joueuses évoluent en première division anglaise et ont l’habitude de jouer au haut niveau. Avec six sélectionnées qui dépassent les cent apparitions, certains éléments de mon groupe sont des habituées de la sélection.
Et côté défauts ?
Un manque d’expérience dans les compétitions internationales, et un groupe difficile, avec l’Angleterre et le Japon, deux des meilleures équipes du monde.
KIM LITTLE, en cinq dates :
2006
Elle fait ses débuts professionnels à l’âge de 16 ans, avec l’équipe féminine d’Hibernian. Son club remporte tous ses matches et Kim Little participe activement au doublé coupe-championnat en 2006-2007. Elle inscrira 88 buts en 48 matches en deux saisons avec le club écossais. Rien que ça.
2008
Ses belles performances avec Hibernian encouragent Arsenal à l’enrôler à l’âge de 18 ans. Elle restera six saisons avec le club londonien, avec lequel elle marquera 81 fois en 93 matches, et remportera deux championnats et trois coupes d’Angleterre. Elle sera également élue joueuse de l’année en Angleterre à l’issue de la saison 2009-2010.
2012
Elle est appelée dans l’équipe de Grande-Bretagne quart de finaliste des Jeux olympiques de Londres, malgré l’opposition de la Fédération écossaise de football. Elle est, avec sa compatriote Ifeoma Dieke, l’une des deux seules joueuses non-anglaises de l’équipe. Lors du premier match face à la Nouvelle-Zélande, elle choisit de ne pas chanter l’hymne national du Royaume-Uni, ce qui a provoqué la colère du comité olympique britannique.
2017
Après deux saisons à Seattle et un an en prêt à Melbourne, Kim Little revient à Arsenal en 2017, mais elle est victime d’une rupture des ligaments croisés en mai de la même année. Un an plus tard, elle est de nouveau victime d’une grave blessure, une fracture du péroné, lors d’un match face à Chelsea. En deux ans et demi, elle ne dispute que 23 rencontres mais reste efficace, en trouvant le chemin des filets à 11 reprises.
2018
Si l’Ecosse est au rendez-vous de ce Mondial 2019, elle le doit en bonne partie à sa meneuse de jeu. Lors des trois derniers matches qualificatifs, elle marque trois fois et donne la victoire à son pays face à la Pologne (3-2), la Suisse (2-1) et l’Albanie (2-1). Profitant du nul des Suissesses en Pologne (0-0), les Ecossaises terminent la campagne des éliminatoires avec deux points d’avance sur les Helvètes et se qualifient pour la compétition pour la première fois de leur histoire.
… que les Ecossaises étaient déjà opposées à l’Angleterre pour leur match inaugural de l’Euro 2017, leur première grande compétition internationale. Mais, il y a deux ans, il n’y avait pas eu match : les Anglaises avaient largement dominé leurs adversaires (6-0) et la joueuse d’Arsenal Jodie Taylor avait inscrit un triplé. Kim Little et Lisa Evans, ses coéquipières de club, espèrent probablement qu’elle ne réédite pas cette performance le 9 juin prochain.
Le plat national écossais, c’est le haggis, aussi appelé « panse de brebis farcie ». Fabriqué à base d’abats hachés de mouton, de porc ou de vache mélangés avec des oignons, de la farine d’avoine et des épices, il est traditionnellement bouilli dans le ventre de l’animal abattu. Les moins téméraires privilégieront le bœuf Angus, originaire de la région d’Aberdeen, ou l’incontournable saumon, l’Ecosse étant l’un des principaux producteurs en Europe. Et à l’heure du goûter, les scones, de petits gâteaux secs de différentes formes au chocolat, aux fruits ou nature, se marieront parfaitement avec une tasse de thé.