Ligue des champions : la Juventus de Turin sans forcer, Leicester continue de rêver
Ligue des champions : la Juventus de Turin sans forcer, Leicester continue de rêver
Le Monde.fr avec AFP
Alors que les Italiens sont tranquillement venus à bout de Porto (1-0), les Anglais ont dû batailler face à Séville (2-0) pour se qualifier pour les quarts.
Dans un cas, la qualification était déjà quasiment acquise. Dans l’autre, il a fallu y aller au forceps. La Juventus de Turin et Leicester ont validé, mardi 14 mars, leur ticket pour les quarts de finale de la Ligue des Champions en venant respectivement à bout de Porto et du FC Séville lors des huitièmes de finale retour.
- Juventus-Porto : 1-0
Les joueurs de la Juventus de Turin célèbrent la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions après leur victoire à domicile (1-0) face à Porto, le 14 mars. | GIUSEPPE CACACE / AFP
Le succès 2-0 ramené du Portugal au match aller ne laissait pas beaucoup de place au doute quant à la supériorité des Turinois, mais Barcelone-Paris SG étant passé par là, les Italiens avaient poliment assuré depuis que rien n’était fait. Ils se sont tranquillement imposés 1-0 à domicile, face à une équipe rapidement réduite à 10.
Les Bianconeri se sont très vite installés dans le camp des Dragões, multipliant les occasions. Iker Casillas, le portier espagnol de Porto, a été bien occupé pour son 175e match européen – record de Paolo Maldini battu. Mais le plus bel arrêt portugais de la première période a été signé par l’arrière droit, Maxi Pereira, qui a repoussé des deux mains un tir de Higuain.
L’Uruguayen a logiquement été expulsé et sanctionné d’un penalty. Dybala l’a transformé (42e). Avec Porto réduit à 10 avant même la pause, comme au match aller, la suite du match a logiquement été un peu chiche en spectacle. Mais, après avoir été éliminée la saison passée en huitièmes par le Bayern Munich, la Vielle Dame et ses tifosi sont certainement pleinement satisfaits de cette qualification sans histoire ni frayeur pour la suite de la compétition.
- Leicester-Séville : 2-0
Le milieu de Leicester, Marc Albrighton (au centre), célèbre son but face à Séville. Les Anglais se sont qualifiés pour les quarts de finale de la Ligue des Champions après leur victoire à domicile (2-0), le 14 mars. | OLI SCARFF / AFP
Le conte de fée continue. Leicester s’est qualifié pour ses premiers quarts de finale de Ligue des champions en arrachant, à domicile, la victoire face à Séville (2-0). Après avoir décroché le titre de champion d’Angleterre la saison passée, puis traversé une forte période de turbulences il y a quelques semaines marquée par le renvoi de Claudio Ranieri, les Foxes ont écrit une nouvelle page de leur histoire. Les Andalous, eux, avaient déjà encaissé un but synonyme d’espoir anglais à l’aller (2-1).
Finie donc la période de doute à Leicester, le nouvel entraîneur Craig Shakespeare a ranimé l’équipe. Dans la bouillante enceinte des Midlands, les supporters avaient prévenu les Espagnols avec un grand tifo à l’effigie du technicien anglais tenant en laisse un molosse, assorti d’une citation tiré du Jules César de William Shakespeare : « Et seront lâchés les chiens de guerre. » Reste que les Foxes ont souffert contre un FC Séville invaincu depuis la fin février – cinq victoires et trois nuls – et victorieuse des trois dernières Ligue Europa.
Mais, sur un coup franc obtenu par Vardy, Mahrez trouvait la cuisse du capitaine Morgan qui propulsait le ballon dans les buts. Pas très beau, mais savouré par un stade en fusion (1-0, 27e). Avec Jovetic et Mariano à la place de Sarabia et Mercado, Séville se faisait plus dangereux à la reprise en touchant notamment la barre, mais c’est bien Leicester qui aggravait le score sur une reprise d’Albrighton (2-0, 54e).
Désespérés, les Andalous tentaient le tout pour le tout. Mais le pressing acharné de Vardy a fini par faire dérailler Nasri. Sur un accrochage, le Français a fait mine de mettre un coup de tête à l’Anglais. Deuxième carton jaune, et des Blanquirrojos réduits à dix (74e). Passée la stupeur, l’exclusion a dopé les Espagnols, qui ont obtenu un penalty sur une faute de Schmeichel sur Vitolo (78e). N’Zonzi avait alors le ballon de la prolongation, mais le gardien danois a plongé du bon côté. Alors que la température montait d’un cran, l’entraîneur argentin de Séville, Jorge Sampaoli, a lui aussi été renvoyé au vestiaire.