Le 8 decembre 2018, manifestation des Gilets jaunes ACTE IV à Paris. Sur les champs Elysées, les CRS chargent les gilets jaunes. / LAURENCE GEAI POUR " LE MONDE"

Vingt-deux enquêtes ont été ouvertes par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) à la suite de plaintes de « gilets jaunes » et de lycéens, mobilisés depuis mi-novembre contre la politique du gouvernement, selon une information de BFM TV confirmée par Le Monde. Elles visent à déterminer si des forces de l’ordre ont commis des violences illégitimes à l’égard de manifestants.

Parmi les vingt-deux procédures ouvertes, quinze l’ont été à la suite de plaintes déposées par des « gilets jaunes », six par des lycéens et une par une journaliste, affirme une source proche des enquêtes.

Dans un communiqué publié mardi 11 décembre par le ministère de l’intérieur, Christophe Castaner « tient à préciser qu’aucune consigne n’a été adressée aux forces de l’ordre qui aurait eu pour effet de limiter l’exercice de la liberté de la presse » et qu’il « invite [les journalistes] à déposer plainte au plus vite ». « Ces plaintes et signalements seront traités avec la plus grande célérité » ajoute-t-il. Les signalements les plus récents n’ont pas encore été traités par l’IGPN. Une source proche des enquêtes fait savoir que parmi eux figurent deux autres signalements effectués par des journalistes.