Des maires de droite et du centre appellent à un retrait de François Fillon
Des maires de droite et du centre appellent à un retrait de François Fillon
Pour les maires de Mulhouse, Nancy ou Saint-Etienne, « les conditions ne paraissent plus réunies pour que notre candidat puisse porter sereinement notre projet et nos valeurs ».
François Fillon en déplacement à Nîmes, le 2 mars. | POOL / REUTERS
Une quinzaine de maires de droite et du centre ont publié, jeudi 2 mars, une tribune appelant François Fillon à se retirer de la course à la présidentielle. Dans ce texte, signé notamment par Jean Rottner, maire (Les Républicains) de Mulhouse, Laurent Hénart (UDI, Nancy), Arnaud Robinet (LR, Reims) et Gaël Perdriau (LR, Saint-Etienne) et publié sur le site de L’Opinion, les élus écrivent :
« Les conditions ne paraissent plus réunies pour que notre candidat puisse porter sereinement notre projet et nos valeurs et nous risquons de connaître, soit une prolongation des années Hollande, soit l’élection de Marine le Pen. C’est une alternative que nous ne pouvons pas laisser advenir sans réagir. »
« Les Français exigent de la transparence et le respect de la parole donnée », continuent-ils, avant de demander à François Fillon de « prendre ses responsabilités et de tenir sa parole face aux Français en retirant sa candidature en cas de mise en examen ».
Des parlementaires parrainent Juppé
Ces élus n’évoquent pas nommément de « plan B » pour remplacer M. Fillon. Mais des parlementaires sont allés plus loin en apportant directement leur signature à Alain Juppé. Le député (LR) Georges Fenech a ainsi lancé ce matin un appel à « tous les élus responsables » à adresser leur parrainage au maire de Bordeaux. Son collègue Franck Riester a d’ores et déjà tweeté dans l’après-midi son formulaire de parrainage au nom d’Alain Juppé.
Les prétendants à l’Elysée ont jusqu’au 17 mars pour réunir 500 parrainages, un chiffre que seul François Fillon a atteint pour le moment. En cas de retrait du candidat, les élus qui ont déjà apporté leur signature à l’ancien premier ministre ne pourraient changer d’avis et parrainer un autre candidat.