Levée de l’immunité de Marine Le Pen dans l’affaire de la diffusion d’images violentes
Levée de l’immunité de Marine Le Pen dans l’affaire de la diffusion d’images violentes
La levée de l’immunité de la candidate était demandée par le parquet de Nanterre qui a ouvert une information judiciaire à son encontre.
Les députés européens se sont prononcés, jeudi 2 mars, pour la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, demandée par la justice française pour « diffusion d’images violentes ».
La candidate du Front national à la présidentielle fait l’objet d’une enquête ouverte pour l’envoi, en décembre 2015, de tweets contenant des photos d’exécution menées par l’Etat islamique (EI), dont celle du journaliste américain James Foley.
La levée de l’immunité se limite aux faits incriminés et ne concerne pas l’affaire des assistants FN au Parlement européen, pour laquelle Marine Le Pen a refusé d’être entendue par la police la semaine dernière.
Une peine possible de trois ans de prison
Elle n’est cependant pas sans risque pour la présidente du parti d’extrême droite, les faits qui lui sont reprochés pouvant être punis de trois ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende sous certaines conditions.
Après une journée de polémique, la dirigeante du FN avait finalement retiré de son compte Twitter la photo du corps décapité de James Foley le 17 décembre 2015.
« Je ne savais pas que c’était une photo de James Foley. Elle est accessible par tous sur Google. J’apprends ce matin que sa famille me demande de la retirer. Bien évidemment, je l’ai aussitôt retirée », avait-elle dit.