Trump ordonne un examen de la levée des sanctions contre l’Iran
Trump ordonne un examen de la levée des sanctions contre l’Iran
Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters
Pendant la campagne et dans les premiers jours de sa présidence, Donald Trump a estimé que ce traité conclu par Barack Obama était le « pire accord jamais négocié ».
« L’Iran demeure l’un des principaux pays qui parraine le terrorisme », écrit M. Tillerson dans une lettre au président républicain de la Chambre des représentants, Paul Ryan. | Ivan Sekretarev / AP
Donald Trump a demandé aux agences fédérales d’examiner la levée des sanctions contre l’Iran, contenue dans l’accord sur le nucléaire de 2015, pour déterminer si la mesure est bien dans l’intérêt de la sécurité nationale, a annoncé mardi 18 avril le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson. « L’Iran demeure l’un des principaux pays qui parraine le terrorisme », écrit M. Tillerson dans une lettre au président républicain de la Chambre des représentants, Paul Ryan.
Cette annonce intervient au moment où la Maison Blanche a certifié que l’Iran respectait ses engagements aux termes de l’accord négocié par l’ancien président Barack Obama. Il s’agissait de la première certification effectuée par l’administration Trump. Cette certification doit être communiquée au Congrès tous les quatre-vingt-dix jours.
Critiques de Trump contre le Plan global d’action
Considéré comme l’un des principaux succès diplomatiques de M. Obama, l’accord de juillet 2015, négocié pendant dix-huit mois par John Kerry entre l’Iran et les diplomates des grandes puissances (Chine, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne) et entré en vigueur en janvier 2016, est destiné à garantir la nature strictement pacifique du programme nucléaire iranien en échange d’une levée des sanctions internationales.
L’accord appelé Plan global d’action a permis d’alléger les sanctions internationales contre l’Iran, mais Washington a maintenu une partie de ses sanctions.
M. Trump n’a pas réitéré depuis sa prise de fonctions en janvier ses propos de campagne promettant de « déchirer » cet accord. Il a répété mi-février lors de sa première rencontre à la Maison Blanche avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qu’il s’agissait de « l’un des pires » accords qu’il ait jamais vus, mais en se gardant d’en annoncer la remise en cause.