L’« Aquarius » vient en aide aux migrants en mer Méditerrannée – ici le 9 juin 2018.. / KARPOV / AFP

Plusieurs voix se sont élevées lundi 11 juin pour exhorter l’Italie et Malte à trouver une solution rapide à la situation de l’Aquarius, ce bateau avec 629 migrants à son bord secourus samedi au large de la Libye et que les deux pays refusent de laisser débarquer dans leurs ports.

« Nous demandons à toutes les parties concernées de contribuer à un règlement rapide afin que les personnes à bord du navire Aquarius puissent être débarquées en toute sécurité dès que possible », a déclaré devant la presse le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas, évoquant un « impératif humanitaire ».

Nombreux enfants à bord

Le même terme a été repris par le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) de l’Organisation des Nations unies, qui a décrit la situation comme « un impératif humanitaire urgent ». « Les gens sont en détresse, ils sont à court de provisions et ont besoin d’aide rapidement », affirment les Nations unies. « Les questions plus larges de savoir qui a la responsabilité et comment ces responsabilités doivent être partagées entre Etats devraient être traitées plus tard », ajoute leur communiqué.

En Europe, Berlin a fait part de sa préoccupation. « Le gouvernement allemand appelle toutes les parties impliquées à assumer leur responsabilité humanitaire », a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert.

L’Aquarius, affrété par l’ONG française SOS-Méditerranée, a précisé que 7 femmes enceintes, 11 enfants en bas âge et 123 mineurs isolés se trouvaient à bord.