Manuel Bompard, numéro deux de la liste LFI aux élections européennes, a fait l’objet d’une perquisition
Manuel Bompard, numéro deux de la liste LFI aux élections européennes, a fait l’objet d’une perquisition
M. Bompard et Jean-Luc Mélenchon, lui-même perquisitionné en octobre, dénoncent une « dérive autoritaire du pouvoir ».
Une nouvelle perquisition a visé jeudi 7 février un membre de La France insoumise (LFI), le directeur des campagnes et candidat aux élections européennes Manuel Bompard, à Toulouse, ont annoncé Jean-Luc Mélenchon et le candidat lui-même.
« Depuis 7 heures ce matin, cinq heures de perquisition à mon domicile personnel pour 15 fichiers informatiques sans aucune signification. Après Mediapart cette semaine, c’est donc un candidat aux élections européennes qui est perquisitionné. Où s’arrêtera la dérive autoritaire du pouvoir ? », a écrit sur Twitter le numéro deux sur la liste de La France insoumise aux élections européennes.
Depuis 7h00 ce matin, 5h de perquisition à mon domicile personnel pour 15 fichiers informatiques sans aucune signif… https://t.co/cWPoyKXhHO
— mbompard (@Manuel Bompard)
« Le macronisme n’est plus qu’un autoritarisme »
Le chef de file de la formation, Jean-Luc Mélenchon, dénonce quant à lui une « insupportable nouvelle perquisition chez Manuel Bompard à Toulouse ». « L’instrumentalisation de la justice devient le régime ordinaire. Le macronisme n’est plus qu’un autoritarisme », ajoute-t-il.
Des perquisitions ont visé le 16 octobre le domicile de Jean-Luc Mélenchon et une quinzaine de sites liés à LFI dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris, liées à l’emploi d’assistants parlementaires européens et aux comptes de la campagne présidentielle du candidat. L’épisode, qui avait notamment vu le député des Bouches-du-Rhône s’emporter face à des policiers, a affecté la popularité du mouvement. L’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières (OCLCIFF) avait mené une vingtaine d’auditions.