Coupe du monde féminine 2019 : Corée du Sud (groupe A)
Coupe du monde féminine 2019 : Corée du Sud (groupe A)
Leur petit nom
Les Guerrières Taegeuk. Pour leur deuxième Mondial consécutif, les Sud-Coréennes tenteront d’égaler leur performance de 2015, où elles avaient atteint les huitièmes de finale. Les coéquipières de la joueuse de Chelsea Ji Soyun seront aux prises avec la France, la Norvège et le Nigéria dans un groupe relevé.
Calendrier
7 juin : France - Corée du Sud 21 heures à Paris
12 juin : Nigeria - Corée du Sud 15 heures à Grenoble
17 juin : Corée du Sud - Norvège 21 heures à Reims
Historique en Coupe du monde
Troisième participation, premier tour en 2003, huitièmes de finale en 2015.
Classement FIFA : 14e
L’équipe qui devrait jouer
Kang Gaae, Kim Hyeri, Jeong Yeongha, Lim Seonjoo, Lee Eunmi, Cho Sohyun, Kang Chaerim, Ji Soyun, Lee Mina, Lee Geummin, Jung Seolbin.
Le sélectionneur
Yoon Deokyeo, 58 ans, est à la tête de la sélection depuis 2012. Avec lui, les Sud-Coréennes ont atteint les huitièmes de finale du dernier Mondial pour la première fois de leur histoire, après treize ans d’absence dans la compétition. L’ancien international (31 sélections), qui a participé à la Coupe du monde 1990 en Italie, est parvenu à inculquer sa culture de la défense, l’atout principal de l’équipe coréenne. Il participe à sa seconde Coupe du monde en tant que sélectionneur.
Pourquoi postulez-vous ?
Pour sortir du groupe et égaler ma performance canadienne en 2015 (huitièmes de finale). Quatorzième du classement FIFA, le meilleur résultat de mon histoire, je veux m’illustrer car je candidate à l’organisation de la Coupe du monde en 2023, après avoir échoué face à la France pour celle de 2019.
De quelle expérience pouvez-vous vous prévaloir ?
Cinquième et quatrième des deux dernières coupes d’Asie, je m’affirme comme l’une des meilleures équipes du continent. Certaines de mes joueuses se sont révélées après la victoire à la Coupe du monde féminine des moins de 17 ans en 2010, notamment Yeo Minji, désignée Soulier d’or et Ballon d’or de la compétition. Elle avait manqué le Mondial 2015 à cause d’une grave blessure et est revancharde.
Si vous deviez nous donner une qualité ?
Je possède des individualités de talent, comme Ji Soyun et Cho Sohyun, qui évoluent dans le championnat anglais. Je détiens également l’une des meilleures défenses des qualifications pour le Mondial, toutes confédérations confondues : en huit rencontres, je n’ai encaissé qu’un seul but (lors du nul 1-1 face à la Corée du Nord), contre trente inscrits !
Et côté défauts ?
Mon manque d’expérience internationale et la jeunesse de mon effectif pourraient m’empêcher de viser plus haut qu’une qualification en huitièmes de finale. Sortir du groupe avec le pays organisateur, une nation championne du monde et le triple vainqueur de la dernière Coupe d’Afrique des nations serait déjà une superbe performance.
JI SOYUN, en cinq dates
2006
Ji Soyun fait ses débuts avec la sélection sud-coréenne à l’âge de 15 ans, à l’occasion des Jeux asiatiques. Elle devient la plus jeune buteuse de l’équipe senior durant la compétition.
2010
Elle termine deuxième meilleure buteuse de la Coupe du monde féminine des moins de 20 ans avec huit buts. Sa dernière réalisation permet à la Corée du Sud de décrocher le bronze.
2011
La meneuse de jeu passe de la ligue universitaire coréenne au club japonais de Kobe Leonessa et devient professionnelle à l’âge de 20 ans. Elle remporte trois championnats et inscrit 33 buts en 74 apparitions.
2014
Ji Soyun prend la direction de Londres et de Chelsea, où elle évolue encore aujourd’hui, et s’affirme comme l’un des meilleurs éléments du championnat. Elle est élue joueuse de l’année en Angleterre à l’issue de la saison 2014-2015, et est nommée trois fois dans l’équipe-type de la saison (2014-2015, 2015-2016 et 2018-2019).
2015
Leader de la sélection de Corée du Sud, elle participe activement à la qualification de son pays pour les huitièmes de finale lors du Mondial 2015. Elle est aujourd’hui la meilleure buteuse de la sélection avec 54 buts.
… que, hasard du tirage et du destin, le match d’ouverture opposera la France à la Corée du Sud, les deux pays candidats à l’organisation de cette huitième édition de la Coupe du monde. En 2015, avant de battre leur adversaire dans les urnes, les Françaises les avaient dominées sur le terrain (victoire 3-0 en huitièmes de finale). Devant leur public, les Bleues espèrent un scénario identique.
Le bibimbap est un plat typique à base de riz, de légumes sautés et d’un œuf pour couronner le tout. Les amateurs de viande privilégieront le bulgogi, du porc ou du bœuf mariné puis grillé. Ils pourront l’accompagner de kimchi, des légumes marinés au piment, épice incontournable de la cuisine sud-coréenne, et d’un verre de soju, un alcool de riz, la version locale du saké.