Contrefaçons : 4 500 sites internet fermés par Europol
Contrefaçons : 4 500 sites internet fermés par Europol
Le Monde.fr avec AFP
Les autorités de 27 pays ont saisi plus de 4 500 noms de domaines internet spécialisés dans le commerce de contrefaçons, a annoncé l’Office européen de police Europol.
La destruction de produits contrefaits saisis par les douanes françaises, le 15 novembre 2016, à Marseille. | ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
Europol a lancé lundi 28 novembre une campagne baptisée « Don’t F***AKE Up » (pas de contrefaçons) visant à empêcher les sites spécialisés de vendre des contrefaçons sur internet. Dans le même temps, cet office européen de police a indiqué que plus de 4 500 de ces noms de domaines ont été saisis par les autorités de 27 pays, pour la plupart européens.
Dans un communiqué, Europol a souligné :
« L’immédiateté et l’anonymat permettent de vendre pratiquement n’importe quoi n’importe quand et à n’importe qui sur internet. Les contrefacteurs le savent et exploitent de plus en plus ces possibilités. Bien que les produits en question paraissent représenter une affaire, ils peuvent poser de sérieux risques pour la santé et la sécurité des acheteurs. »
Don't be fooled! 🙈Keep your 👀 peeled. When buying #fake products online, this is what you are getting:… https://t.co/f9YhPYR1sP
— Europol (@Europol)
Ventes via Facebook et Instagram
Les polices européennes, mais aussi des Etats-Unis, de pays d’Amérique latine ou de Hong Kong ont participé à cette opération annuelle. Les quelque 4 500 sites internet fermés commercialisaient des produits de toutes sortes, « de luxe, de sport, des pièces détachées, de l’électronique, des produits pharmaceutiques, des articles de toilette, et d’autres produits contrefaits », a ajouté Europol.
Dans le cadre de cette opération, la police antifraude néerlandaise a indiqué avoir arrêté douze personnes ces deux dernières semaines. Plus de 3 500 vêtements, chaussures, sacs, parfums ou autres faux produits de luxe ont été saisis aux Pays-Bas, pour une valeur de plusieurs dizaines de milliers d’euros.
La plupart des descentes de police ont fait suite à des ventes en ligne de produits contrefaits via des réseaux sociaux, comme Facebook et Instagram.