« Le Secret des Marrowbone » : un cinéma de la terreur en voie d’épuisement
« Le Secret des Marrowbone » : un cinéma de la terreur en voie d’épuisement
Par Jean-François Rauger
Le film de Sergio G. Sanchez témoigne d’un certain savoir-faire, sans bouleverser les conventions du genre.
Quatre adolescents cachent la mort de leur mère pour éviter d’être séparés. Ils s’isolent dans la ferme familiale et vivent dans la crainte que leur père, un dangereux tueur en série, ne les retrouve. Une série de phénomènes effrayants survient : fantômes, retour du géniteur vengeur, les deux ? Le Secret des Marrowbone fait partie de ce genre de films qu’il convient de ne pas trop résumer pour éviter le risque d’en dévoiler le principe même et de le dépouiller de tout intérêt véritable.
Programme minimum
Disons qu’une ellipse dans la narration fait, à un moment donné, basculer le récit dans une dimension autre, dont on ne saisirait pas immédiatement la nature si on n’était pas rodé à un cinéma de la terreur fonctionnant, depuis un certain temps, sur des coups de théâtre et des artifices de scénario un peu faciles.
Le film de Sergio G. Sanchez remplit ainsi un programme minimum, celui de témoigner d’un certain savoir-faire, sans bouleverser les conventions et les trucs, désormais un peu datés, d’un genre en voie d’épuisement.
LE SECRET DES MARROWBONE - Bande Annonce - VOST
Durée : 01:47
Film espagnol et britannique de Sergio G. Sanchez. Avec Anya Taylor-Joy, George McKay, Mia Goth (1 h 51). Sur le Web : www.metrofilms.com/films/marrowbone